Jung Kaname
| Sujet: JungKaname ♣ the end of the waiting time Mer 6 Avr - 13:23 | |
| IDENTITY CARD | nom ; Jung Kaname âge ; 20 ans orientation sexuelle ; Allergique u_u études ; Dé-scolarisé pour l'instantemploi ; Rien de fixe, donc tout et n'importe quoi statut social ; [] Aisé [] Moyen [x] Pauvre groupe ; Habitantsprédéfini? ; [] oui [x] non avatar ; Lee JongHyun [CN Blue] |
WHAT ABOUT ME? caractère ; Ce qui dirige le caractère, les émotions de Kaname ce sont bizarrement ses impulsions. Peu importe quels sont ses traits de caractère et/ou ses humeurs, tout est guidé par les impulsions du jeune homme.
Oui, Kaname est très impulsif, il décide de faire les choses d’un coup, sur un coup de tête, sans pouvoir se contrôler et il ne préfère pas trop y réfléchir. Ça sort comme ça et bon, il s’en est jamais réellement plaint mais il est clair que cela lui a valu plus d’une fois quelques problèmes…
Et bien, disons que Kaname n’est pas réellement violent. Mais étant l’impulsif qu’il est, il a tendance à réagir vivement quand il perd son sang-froid. Du moins, il avait cette tendance puisqu’aujourd’hui le métis pense s’être débarrassé de ce genre d’habitudes de pseudo racaille des rues de son ancien appartement. Mais oui, il est donc arrivé qu’il se batte, qu’il mette au tapis ou qu’il rentre avec la lèvre saignante, du sang entre les dents et des bleus partout sur son visage. Mais vous pouvez vous assurer que ses opposants l’avaient toujours mérité. Sauf une ou deux fois remarque… Oui, il a vraiment un passé de tête brûlée mais, le passé, c’est le passé. Aujourd’hui, il n’est pas exclu qu’il en vienne aux mains, mais il évitera vraiment d’en arriver là. Kanam' pense avoir mûrit quand même et retomber dans ce genre de choses n’est pas au programme du nouvel homme qu’il est.
Alors aujourd’hui, même si cela semble difficile à croire, il est toujours aussi impulsif mais ses apparences font nettement plus calmes. Ne vous méprenez pas, il ne l’est pas tout le temps mais disons que ce n’est pas non plus un garçon qui fait n’importe quoi comme ça… Il est un peu dans sa bulle et semble du genre solitaire. Il a juste ses coups d’impulsions, c’est exactement ça. Il ne tient plus tellement à être mal entouré non plus, donc ça le mena à ce genre de comportement replié de façon inconsciente et progressivement. Aussi, il est souvent question de maturité. Mais Kaname n’est pas réellement heureux de grandir. Au contraire, il aimerait garder cet âme d’enfant. Cependant, il pense qu’avec la vie qu’il a eu, il fut contraint de s'imposer de mûrir pour acquérir justement cette maturité. Avant, sa vie était trop sombre pour qu’il puisse s’émerveiller et profiter comme tout enfant. On aura beau dire que quitter l’enfance c’est devenir grand spirituellement, le Jung ne pense pas du tout ainsi. Il trouve les adultes beaucoup trop sinistres, cyniques même pour certains et ils passent leur temps à faire de leur vie quelque chose d’encore plus triste qu’elle ne l’est déjà. Il ne tient vraiment pas à devenir ce genre de personne et trouve la sagesse plus présente dans le corps d’un enfant qui apprend les règles de la vie que dans celui d’un adulte à l’esprit retord et pervertit.
Kaname est un artiste, un musicien disons. Il est donc sensible mais il ne tient pas réellement compte des remarques des autres non plus. Il essaye de juger sur son ressentit et ses impressions. Jusque-là, il n'écoute que l'enfant qu'il a recueillit ces derniers temps. Vivant la plupart du temps seul, il n’est pas habitué à avoir trop de personnes « dans les pattes » donc il pourrait vite devenir assez nerveux face à la présence de quelqu’un « en trop ». Il n’aime pas du tout subir les évènements donc il pourrait avoir parfois des coups d’autorité plutôt que de se replier dans son coin et faire les choses telles qu’il voulait qu’elles soient.
Mais n’oublions pas le Kana souriant, oui la façade d’enfant dont je ne cesse de parler ! Celui qui semble si timide et adorable, si mignon qu’on le croirait bipolaire si on voyait son côté impulsif par moments ! Celui qui s’entend si bien avec les enfants, qui vous envoie un sourire maladroit, qui n’aime pas trop l’attention et qui se cache timidement le sourire. Qui colle si parfaitement avec l’image retirée qu'il donne. Qui semble si charmant, si mystérieux, si gentil et doux et qui ne vous trompera pas d’ailleurs si vous avez vraiment l’occasion de le voir comme ça. Car c’est qu’il se sent bien, même s’il joue le timide. C’est qu’il se sent bien entouré, oui, et qu’il n’a qu’une crainte alors : celle de décevoir et faire du mal. Celui-ci, vous offrira bonheur, partagera, donnera sans compter l’argent qu’il dépensera, et pourtant, il n’en a pas encore tant que ça ! Mais ce Kaname là aime tellement faire plaisir, aime tellement sourire et faire sourire, aime tellement voir les yeux briller et s’émerveiller, se sentir léger et rire, qu’il s’en fiche du prix qu’il faut mettre dans quelque chose pour avoir tout ça !
Kanam' est plein de secrets et mystérieux. Ce qu'il aime se résume à l'innocence et quelques sourires maladroits. Il adore le sucre et la folie des autres, il aime observer simplement et écrire des chansons, faire de la guitare, chanter ce qui lui vient au cœur et le lui serre fort. Mais il a horreur des gens insistants, qui empiètent dans la vie privée. Parfois, le coréen n'aime pas les gens au premier abord. Il ne se l'explique pas vraiment d'ailleurs ! Aussi, il n'aime pas du tout se dévoiler comme ça, alors je vais m'arrêter là et mettre bientôt un point final, si vous voulez en savoir plus, allez faire un pas pour le connaître. signe(s) particulier(s) ; écrire ici
WHO I AM? date de naissance ; 18 Février 1991biographie ; CHAPITRE1::EUX L'homme, c'est Jung Tae Woo. Un type vivant de la chance, du poker, des jeux, de la boisson, des filles... C'était simplement un joueur de poker, c'est tout ce qu'il voulait faire de sa vie, faire son homme 'cool'. Il avait une réputation de Casanova. A ne pas confondre avec Don Juan, quelqu'un m'a dit que Casanova ne faisait que jouer avec ses victimes, Don Juan était dans un cas subtilement différent. Donc suivant ce que m'a dit cette personne, mon père n'était qu'un type jouant avec les femmes, un Casanova. Et pourtant, il les faisait toutes rêver. A ce demander ce que veulent les femmes. Elles choisissent toujours les hommes qui vont les faire souffrir, du moins la plupart du temps. Mon père donnait toujours, chaque jour de son existence la preuve que c'est le cas à 80%. Je ne comprend toujours pas, mais ça faisait son bonheur. Ma mère était une de ces femmes, Mizushima Kyoko, une rêveuse, mais au lieu de choisir le prince charmant de ses rêves, il fallait qu'elle se fasse avoir par l'illusionniste ! Ne pouvais-tu pas juste attendre maman ? Pourquoi as-tu cru que ça marcherait ? Pire, pourquoi cela a bel et bien marché au début pour finalement finir de façon aussi pitoyable ? Encore une fois, je pense qu'il a bien joué avec nous Umma. Je suis désolé parfois...
Mon père a choisi Mizushima Kyoko, allez savoir pourquoi elle. Il décida de se mettre en couple avec elle et de le proclamer haut et fort. Ce n'était que le début des humiliations et non pas du miracle, du rêve. Oui, Kyoko se disait que c'était merveilleux, qu'elle avait réussit à dompter cet animal sauvage pour le faire sien. J'aurais aimé... Mais non, il se jouait déjà de toi et je ne sais pas si c'était son but depuis le début mais ce le fut jusqu'à la fin. Tu le savais pourtant Maman, tu le savais qu'il te trompait. Tu entendais les femmes parler de lui, tu recevais ses appels de femmes qui raccrochaient aussi rapidement, tu le voyais disparaître certains soirs. Mais tu voulais y croire n'est-ce pas ? C'est pour ça que tu as permit ma naissance ? Dis-moi que c'est uniquement parce que tu y croyais encore s'il-te-plait...
CHAPITRE2::MOI Et je suis né. Ce 18 Février 1991... Pourquoi était-il là ? Se préoccupait-il de ma naissance tant que ça ? Je l'intriguais peut-être... mais impossible qu'il ne m'ait vu une seule fois comme son fils. Il ne le fera jamais ça ! Cet homme ne fut jamais mon père.
La vie continua quelques temps comme ça. Pourquoi jouait-il tant avec moi et Kyoko ? Pour que je l'aime aussi et qu'il puisse faire comme avec toi maman ? Probablement... De toute façon, cet homme est le pire dont j'ai entendu parlé. Ce ne serait pas étonnant. Mais à cette époque, je dois l'admettre et c'était normal, je l'admirais. Je le voyais jouer du piano dans un restaurant alors que maman et moi étions à une table avec du beau monde alors que nous étions pas vraiment riches ou connus. On était en dessous de la normalité mais stable. Enfin... presque. Croyais-tu qu'il avait arrêté ? Arrêté ses bêtises ? Moi je ne savais rien, je ne me souviens de rien... Je ne savais qu'une chose, c'est que j'aimais aller le voir chanter. Il parait qu'il était assez bon chanteur et pianiste, c'est la seule chose que j'accepte avoir prit de lui. Alors arrête de dire que j'ai ses cheveux et son regard...
Pourquoi je le hais tant ? La réponse commence ici, à ce moment du récit, alors que j'avais 4 ans. Je commençais à peine à construire mes premiers souvenirs, ceux dont je pourrais potentiellement me souvenir un jour peut-être, car avant, c'était à exclure. Les enfants espèrent je pense, avoir dans ce genre de souvenirs l'image de leur parents. J'en ai pas la moindre de mon père, car ce jour-là, il leva la main sur ma mère. Je n'étais pas là mais je le sais, j'entends encore ma mère en parler avec venin à sa sœur, ma tante. Je sais que c'est vrai et j'imagine la scène, je vois la boisson, j'entends le téléphone qui sonne, je vois la télé et cet homme affalé devant alors que la première question de ma mère heurte ses oreilles. Bien évidemment, elle ne lui revient pas et il se lève, lui dit d'abandonner l'idée, mais elle ma mère, elle ne laisse pas tomber. Ça faisait huit ans qu'elle supportait ça, qu'elle espérais en silence, qu'elle faisait comme si de rien était et qu'elle se disait que tout allait finir pas s'arranger. Mais, mère, tant que tu ne disais rien, ça ne s'arrangeait pas ! Et tu l'as comprit... Alors ce soir là, il fallait que tu parles, que tu le dises... Et ce jour-là, pas un autre ! Oui il fallait que les choses soient mises au clair. Ce fut le cas... mais seulement pour que ça s'arrête définitivement. Exact : les tromperies et les humiliations s'arrêtèrent oui, mais bien parce que tout s'arrêta. La première gifle, puis la seconde, les cris d'un ivrogne et ta peur, tu essaya de te défendre mais ce n'est qu'encore pire, alors tu attendis. Attendis qu'il finisse de se défouler sur ton corps déjà meurtris par ta déprime. Mais, idiote que tu es, quand il va vers moi, tu prends à ma place. Car tu es une femme, tu étais une mère, une femme qui valait mieux que cet homme.
Cette nuit aura été longue et je n'ose imaginer ce par quoi tu as pu passer. Je ne te le demanderai jamais, je n'ai pas à le faire. Je me sentirai sale, d'être son fils, d'avoir été là en plus... Ce soir même, tu pensas nous sauver, ce fut sûrement le cas dans un sens. On s'échappa ainsi, sans endroit où aller. Heureusement qu'une des tes sœurs a un cœur maman, heureusement. Pas pour moi, mais pour toi, pour qu'il y ait un peu de justice et de réconfort pour toi. Tu le méritais...
La suite, ce ne fut qu'un échec encore même si tu gagnas ma garde. Il avait une garde pendant les vacances mais un jour, il ne vint plus me chercher tout bonnement. Lassé de jouer au papa ? De toute façon, après les deux gardes qui furent terribles pour moi, aurais-tu pu me laisser aller avec lui l'esprit tranquille ? Je te connais, tu n'aurais pas pu. Alors les gardes cessèrent de toute façon, puis un jour, les pensions alimentaires s'arrêtèrent aussi... Alors qu'on se reconstruisait.
La vie après ça fut si difficile. Mais jusqu'à mes 8 ans, je te rendais les choses faciles ; je ne demandais rien sur lui, je ne te demandais pas pourquoi je n'avais pas de père. Au fond de moi, je devais sûrement me souvenir... Pourtant, je souffrais quelque part, te voir rentrer d'un travail qui ne paye pas, la solitude en attendant, les responsabilités que j'avais avant les autres enfants de mon âge, et quand j'oubliais mes clefs, à attendre dans le froid de ces quartiers malfamés. Savais-tu que j'allais tomber un jour sur cette racaille.
J'avais 14 ans la première fois où officiellement on me traita comme une petite terreur du quartier. On m'avait provoqué en t'insultant et te traitant de prostituée de façon moins polie. Il ne savait rien de toi, de nos, de ta souffrance et de nos vies. Alors je lui ai mit un coup de poing dans la mâchoire, avec mes petits poings d'ados qui ne mangeait pas assez pour avoir suffisamment de muscles (pas que j'étais en malnutrition, pas du tout, mais il m'aurait fallu manger plus qu'il ne le fallait pour avoir des muscles de gros bras). Puis un second coup, et un troisième, quatre-cinq autres puis j'ai crié. Je me sentais bien et mal à la fois. Quand je suis rentré, je n'avais qu'une légère griffure à la joue, rien d'alarmant. Dehors, ma réputation se taillait et c'était ça le venin de la rue. Ta réputation, c'est la première marche vers la descente, la rue, ce n'est pas un escalier, mais une pente presque raide que tu descends très vite une fois que tu le veux ou que justement tu ne veux pas voir que ce ne sont que des bêtises. Entre temps, je ne le voyais pas mais... tu changeais mère... tu changeais. Jusqu'à mes 17 ans, je ne fais que ça surtout quand j'ai apprit à 15 ans que vendre du matériel volé pourrait te payer quelques petites choses, t'apporter du confort, m'en apporter aussi. Mais à mes 17 ans...
CHAPITRE3::ELLE Elle n'était pas réellement douce, mais elle était mignonne dans son genre, elle était un ancien garçon manqué et comme moi, elle était tombée dans ces histoires de pseudo gangs à deux wons. Mais elle, elle en était sortie. On s'était rencontrés au lycée, en fait, elle était un an plus jeune que moi mais elle connaissait un de mes amis car ils étaient voisins. Elle semblait vouloir l'éviter et par la suite je compris pourquoi. Notre vraie rencontre, ce fut alors que je me faisais poursuivre par un gang rival, et elle était sur le chemin. Quand elle me vit son regard se fit surprit et elle ne me dit rien, après tout, on se connaissait si mal mais je restais figé devant elle. En danger, selon moi, elle était en danger : selon ce que j'avais entendu, on l'appelait la traîtresse et plein de gens se feraient un plaisir "d'accidentellement" lui faire du mal. Sans même réellement réfléchir, je pris sa main et je l'ai tiré avec moi. Ce n'est que quand on s'arrêta que je lui ai tout expliqué quand elle me demanda ce qu'il se passait. D'habitude, je ne parle pas aussi facilement de ces choses-là mais j'ai tout dit. Et elle m'écouta sagement, paniquée pourtant. Non... Elle n'était pas réellement douce et pourtant elle dégageait quelque chose de tel.
« Au fait... ano... on se croise depuis des mois, non ? Et... bien, je ne sais toujours pas ton nom... » je me sentais vraiment, et ce pour la première fois, comme un gamin avec elle. « C'est Lia, si c'est bizarre c'est parce je suis étrangère... mais je pense que tu as remarqué haha... »
Lia... Si simple pour une fille si compliquée et avec tant de secrets. Elle m'a tout dit progressivement sur elle. Son histoire était la même que la mienne, sauf qu'elle, elle avait de bonnes notes en cours et elle était enfin sortie du monde de la rue. C'est grâce à elle, Lia, cette étrangère, que je sortis de ce cauchemar de tous les jours. La nuit, devint le jour, ce qui était lourd devint léger et mes sombres pensées disparaissaient enfin pour laisser apparaître mon sourire. Elle l'adorait ce sourire, je le savais au fond. Encore maintenant, j'en souris en y pensant, car je voulais qu'elle l'aime, qu'elle aime ce sourire... qu'elle m'aime, que ça continue toujours ainsi. On ne se lâchait plus, on devenait si proche en si peu de temps, en un mois, c'était l'harmonie parfaite malgré les disputes. On trainait ensemble, s'inventait des coins à nous, sortait le soir, jouait comme des enfants, elle chantait et je jouait de la guitare, t'accompagnant au chant. On s'amusait si bien ensemble...
Lia tu étais si précieuse, si adorable, si mignonne. Je t'ai réellement aimé je pense. Même ces mots, ils me sont venus naturellement un soir. Comme ça, je te l'ai dit alors qu'on avait décidé de dormir à notre cachette secrète. Ta mère était cool alors ça allait, la mienne - qui avait trop changé - s'en fichait donc. On se ressemblait tant en étant si différent. C'était pur, frais, innocent, comme toi. Mais pas compliqué cette fois.
« En fait... Je pense que je t'aime. »
C'est venu comme ça d'un coup, comme si la lumière avait soudainement éblouie mes yeux. Tu n'as rien dit, stressée comme toujours. Mais ce n'était pas grave, je savais ton état, je te connaissais, je savais que tu réfléchissais encore trop pour rien. Que tu n'étais jamais sûre de rien. Que tu avais peur. Depuis ce soir-là, on était plus ensemble que jamais. Si je pensais que ce serait gênant au début, autant toi que moi, nous ne voulions nous séparer... Si tout continua comme ça l'avait toujours été, j'attendais toujours... Pas trop longtemps remarque - bien que je me sentais attendre l'éternité si on restait quand même ensemble - car peu après, tu me retournas ces mots sans même t'en rendre compte. C'était naturel. Naturel, évident, limite absurde tellement c'était gros comme le nez au milieu de la figure !
J'ai vécu un an de pur et innocent bonheur. Un an seulement pour moi qui me voyait finir ma vie avec toi. C'est peut-être gnan gnan mais c'est le cas. Je pensais carrément à notre vie future parfois alors qu'on s'accordait à ne pas trop y réfléchir... Mais non, un soir, je te rejoignais à notre cachette et aucun cri, ni mot pour m'accueillir en me taquinant... Non, tu étais sur le canapé et... tu pleurais. Cela t'arrivait parfois mais cette fois, pas de colère, pas d'énervement, pas de mots jusqu'à ce que tu me dises les pires mots que je pouvais imaginer...
« Name... Il me reste un an à vivre. Un-un an. C'est ce qu'ils ont dit. Tu sais ce que ça veut dire ? » tu commença à sangloter avant de regarder ailleurs en gardant un visage fermé et vide « Je vais t'abandonner bientôt. Je-je... je ne peux pas te laisser souffrir comme ça Kaname. Je pars. Il y a cet endroit que je voulais voir de toutes les façons... »
« Cet endroit que je voulais voire de toutes les façons » ? Cela te ressemblait bien de dire ça pour me faire oublier le reste ! Qu'est-ce qui clochait chez toi, hein ? Je t'avais dit que non pourtant, que ce n'était pas possible, que je ferais partir cette maladie, qu'il y avait sûrement un espoir mais un mois plus tard... Tu n'étais plus là. Sais-tu que ça a été dur ? Je n'ai jamais réussit vraiment à revivre aussi bien après, ma mère me rendait fou et onze mois après ton départ, chaque jour je me demandais si tu m'avais définitivement quitté pour autre part. Jamais je n'ai su. Jamais. Mais je sais qu'aujourd'hui, tu es mon vrai ange. Tu sais... en fait, je crois... Je t'aime encore.
CHAPITRE4::OETORIYA I'm a Loner oui, qui a pourtant reprit goût à la vie. Il ne faut pas se tromper sur ce que je dis, ce n'est pas pour autant que je l'ai oublié. Je ne l'oublierai jamais ! Seulement, je ne fais que tenir ma promesse. Je lui avais dit que jamais j'oublierai mon propre sourire, pour ça, je dois essayer d'être heureux. J'essaye de ne pas être triste car tous mes souvenirs de Lia sont géniaux, sont beaux, et même le pire aurait pû être le meilleur avec elle. Mais j'ai dû accepter qu'elle n'était plus là. J'ai quitté la maison et maintenant je suis pas en meilleure condition. Disons juste qu'au moins, j'évite les racailles qui ne valent rien et j'essaye de ne plus m'attirer de problèmes. Pendant l'année de la disparition de Lili, j'ai harcelé sa mère pour qu'elle me dise où elle était partie. Ce n'est qu'un mois après la supposée mort de sa fille qu'elle me dit où aller. Me voilà désormais ici depuis un an maintenant. Lia aimait ma voix, j'ai donc décidé d'en faire quelque chose de bien. Cette voix, je ne la tiens pas de mon père, non. Elle vient de moi car elle a porte ma signature, elle a ce que j'ai vécu et je le comprends. Elle a traversé les choses avec moi, cette voix a parlé pour Lia et chanté avec elle, jamais je pourrais prendre la voix de cet homme pour des choses aussi importantes. Il n'y connaissait rien... Maintenant je ne sais ce que la vie me réserve, je n'ai plus beaucoup d'espoir, je me tiens juste tranquille et j'espère faire mon bout de chemin correctement.réaction à propos du kidnapping de Kanna ; « Ce n'est pas que je m'en fiche mais je ne sais vraiment pas trop quoi en dire. Cela ne m'inquiète pas, car je ne la connaissais pas et bon, je ne crains pas pour ma sécurité non plus... Depuis le temps que je suis ici et vu ma vie passée, je ne pense pas risquer quoi que ce soit. En revanche, oui, c'est dommage tout ça. Mais elle va bien finir par réapparaitre. Ce n'est pas comme si il y avait mille endroits où se cacher ici. Puis bon, un kidnapping... on en est sûrs ? Car du temps du lycée, j'en ai vu des disparitions, oui, disparition au coin de la rue, au magasin d'arcade. Mais bon, soit... Cela ne me regarde en rien. J'ouvrirais l'œil si ça peut faire plaisir... »
BEHIND THE SCREEN pseudo & âge ; Kiriss ; 18 ansfréquence de connexion ; 6 / 7 mais 3/7 pour RP comment avez-vous connu le forum ? ; Si je dis que j'étais sur un autre forum de l'admin et qu'on m'a passé le lien de là, ça vous dit quelque chose ? °°un petit mot? ; écrire ici test rp ; - Ok Ji Hyuk - I'll be back - Dans un lycée :
Reina et Ji Hyuk étaient sur son canapé, dans la villa de Ji Hyuk. Ils avaient passé la nuit à discuter, parler, rigoler et boire aussi. Non, ne vous faites pas d'idées, les deux jeunes gens n'avaient pas couché ensemble. Ce n'était d'ailleurs jamais arrivé entre eux et aucun d'entre eux souhaitaient que ça se passe autrement. Reina était une de ces filles avec qui Ji Hyuk ne se prenait pas la tête. Le coréen était clair, net et franc avec elle et ils avaient plus l'air de deux meilleurs potes prenant un verre ensemble. Seulement, le problème avec Reina, c'est que la jeune fille était sensible et au bout d'une bouteille de vodka à eux deux et deux nuits blanches pour elle, la métisse s'était endormie comme une masse. Il n'avait pas eu le cœur de la réveiller, surtout qu'elle avait besoin de repos. Alors il la laissa dormir et se leva, chopa son portable en allant droit dans la salle de bain en y voyant l'heure. Au passage, il remarqua ses messages reçus et soupira en lisant le dernier...
« Jyuk, tu n'es qu'un crétin ! Apprend à savoir ce que tu veux, salaud ! »
Oh, depuis qu'il avait 16 ans, Ji Hyuk était habitué à ces plaintes mais depuis quelques temps, cela avait légèrement changé. La plupart de ces filles se plaignaient que le coréen ne soit plus aussi volage et facile qu'auparavant. Celle-ci, il lui avait recommandé de revoir ses manières et cela avait fortement déplu à l'aguicheuse. Il roula des yeux et songea à changer de numéro même si le jeune mafieux se doutait que de toutes les façons, elle se lasserait tôt ou tard. Il n'avait pas la tête à ça : la disparition de son cousin l'avait rendu légèrement plus sérieux dans ses affaires et la fête, il la faisait qu'avec des gens qui puissent le comprendre. Mais ce que ne s'avouait pas Jyuk, c'était qu'une certaine personne manquait à ses jours et avait marqué ses pensées. Cette personne lui avait fait comprendre certaines choses qu'il ne connaissait pas. Qu'il s'interdisait de connaitre... C'est pour ça, ainsi, qu'il brisa tous les espoirs qu'il avait pu lui donner en quelques heures. Il fallut deux jours pour donner à cette fille des espoirs que lui aussi nourrissait mais aussi pour briser ceux-ci. Le pire était qu'il ne pouvait pas avoir de regrets.
Sortant de la douche, l'eau avait lavé ses pensées ou du moins il faisait comme. S'arrêtant devant le miroir, il se regarda attentivement en évitant la flamme de ses yeux pourtant éteints. Ji Hyuk voulait éviter les fantômes du passé et se concentra sur l'aspect de son corps. Après tout, ce jour-là, il devait faire attention en quelques sortes : quitte à montrer son corps, autant le montrer sous un bel aspect. Oui, le jeune homme allait offrir son corps non pas à la science mais à l'art. Des dizaines de personnes l'observeraient pratiquement nu et le dessineraient. De quoi flatter un peu l'égo de notre cher coréen et peut-être lui faire échapper ne serait-ce qu'un jour à ses démons. Une connaissance lui avait demandé de participer à un projet artistique en tant que modèle et, amusé, JiJi n'avait su refuser et décida de jouer le jeu. S'accordant un hochement de la tête approbateur, il trouva que même avec une nuit blanche, il avait plutôt bonne allure. Ses cheveux demandaient sûrement une petite coupe mais il ignora ce détail et trouva finalement que comme distraction, c'était totalement débile. Et oui, vous lisez bien, Ok Ji Hyuk abandonnait l'étude de son corps. Lui, monsieur je suis si fier. Faut dire que sa fierté avait prit un sacré coup depuis ces dernières années.
Sans même savoir à quel moment exact, il se retrouva totalement habillé, de noir, pas trop mal accordé d'ailleurs bien qu'il tira chaque habit au hasard. Laissant un mot sur le canapé pour Reina, le Ok poussa la tête de la dormeuse qui grogna dans son sommeil.
Ji Hyuk - « T'as l'air vraiment bête comme ça Reine... »
Avec un sourire - fait rare - il quitta sa résidence et ne souhaitant s'embarrasser d'une voiture, choisit sa moto. Sentir le vent et être en contact direct avec sa source d'adrénaline allait le réveiller et peut-être faire rajeunir ses traits vieillis par un sérieux qu'auparavant, il n'avait jamais eu. Rouler comme un dingue a défaut de le sortir totalement de son sérieux l'avait fait arrivé plus tôt à destination. Ce lycée, il l'avait connu auparavant. Souvent, il revenait encore y embêter Ji Won ou pour chercher Reina quand elle devait y passer. Mais cela faisait une éternité qu'il n'y était pas rentré et pour tout dire, il avait l'air fin l'adulte complètement paumé dans les couloirs d'un lycée où il n'avait théoriquement pas sa place. Et comme si ça ne suffisait pas, il fallait qu'une dingue lui rentre dedans et parte comme une furie. Il lui aurait bien fait remarquer qu'elle était juste un peu malpolie mais laissa non pas sans une certaine exaspération.
Ji Hyuk - « AISH, les gens d'aujourd'hui... »
Il lança un sale regard vers où l'inconnue s'était enfuit et fronça des sourcils. Tiens... Ce n'était pas par là par hasard ? Génial, avec sa chance, cette tarée faisait partie de ceux qui le dessineraient ou je ne sais quoi. Il soupira et reprit le cours de sa marche d'un pas lent et tranquille. Quand bien même serait-il en retard qu'il ne se presserait pas ! C'est avec la même décontraction qu'il entra dans la salle. Tout de suite, son ami l'accueillit avec un grand sourire rassuré et lui désigna du menton un professeur qui avait commencé son speech. Donc Jyuk était bel et bien en retard hein ? Tant mieux ! Il n'aurait pas à supporter tout le blabla du professeur, blabla qui n'intéressait que vaguement le coréen qui ne retourna sur Terre que lorsque le bonhomme lui indiqua qu'il pouvait prendre enfin place et se déshabiller.
Ji Hyuk étouffa un ricanement quant à la situation... Mais il s'exécuta sans rechigner et sans même une once de gêne, Ok Ji Hyuk ne connaissait pas ça. Il s'avança légèrement histoire de s'approprier les lieux comme bon lui semblait - quitte à se livrer ici, autant s'y sentir à l'aise - chose qu'il regretta presque. Balayant ses yeux dans le processus qu'était le déshabillage, ceux-ci capturèrent un semblant de femme. Elle était menue et concentrée sur sa feuille. Ses cheveux étaient remontés, attachés de sorte à ce qu'ils ne la gênent pas. Sa bouche, son nez, sa peau, la taille de ses poignets, sa beauté fragile... tout lui rappelait cette fille qui lui donna un cœur. Min Hee. Soudain plus rien n'existait. Il n'y avait qu'elle. Qu'elle qui comptait. Elle et ces deux ans de silence. D'indifférence. D'éloignement. Et maintenant, elle était là, devant lui... Aussi belle que cette nuit où il avait tout concrétisé en un baiser et tout cassé en un long silence. Une pierre tomba dans son estomac et tout ne devint qu'un pur et simple automatisme. Presque complètement nu, le jeune homme était resté planté là, posé dans ce décor avec pour seule distraction : regarder. Et pour tout dire, Jyuk eut bien du mal à retenir ses yeux de rester en permanence sur elle. Tout d'un coup, il était propulsé deux ans auparavant, dans ce bar, à la taquiner comme il aimait tant le faire, le sourire aux lèvres et une flamme grandissante dans la poitrine. Il l'observa maladroitement jeter des coups d'œil et reproduire ce qu'elle voyait. Hyuk aurait parié tout ce qu'il avait qu'elle devait avoir grossièrement gribouillé cet homme qu'il était, lui donnant le plus possible les airs du mal. Et elle aurait raison, je suis le mal...
Le temps passa étrangement si vite que quand il vit tout le monde ranger, il fut prit d'une certaine panique. Sans même réfléchir encore une fois, il se revêtit au plus vite et sortit d'un pas décidé. Deux possibilités s'offraient à lui ; c'était comme si il savait déjà ce qu'il ferait toutefois. En pensant, ses pas ralentirent et il se retrouva à la sortie où il s'adossa à un mur. Ji Hyuk n'y croyait pas : pourquoi d'un coup comme ça ? Pourquoi était-il incapable de faire un pas de plus et simplement partir comme il avait si bien réussit à le faire avant ? Il fallait qu'il lui parle, qu'il la voit, qu'il dise enfin quelque chose... De toute façon, elle devait déjà l'avoir oublié, le haïr. Il ne risquait de rien lui faire comme ça, non ? Cette pensée lui arracha un pincement et il ferma les yeux, se passant la main dans les cheveux quand... un bruit de pas. D'un coup, sa tête se redressa et ses yeux fixèrent la sortie. La porte émit un grincement et son corps bougea. Plus réelle que les cauchemars qui hantaient ses yeux, elle était là. Son corps se réchauffa d'un coup quand elle le heurta et les souvenirs remplirent sa tête. Il n'avait pas le droit. Mais même en se répétant ça, il ne la laisserait pas lui filer entre les doigts encore, son corps, à défaut de sa raison, le refusait.
Min Hee « Laisse moi passer… »
Pas cette fois Min Hee... Le regard lourd et sombre, il la regardait sans la lâcher un seul instant des yeux.
Min Hee « J’ai dis, bouge de là. »
Tu as souffert à cause de moi ? Est-ce que tu es allée seulement bien ? Pff... je m'en fiche après tout, non ? Il inspira profondément, n'entendant même pas ce qu'elle disait en fait.
Min Hee « Qu’est-ce qu’il y a Ji Hyuk hein? Tu t’intéresses finalement à moi? Après deux ans, tu te décides enfin à m’adresser la parole? »
Il silence tomba et il lui laissa quelques secondes, se laissa quelques secondes à lui-même.
Ji Hyuk - « Min Hee... » souffla-t-il « Tu n'as pas changé... plus jolie encore peut-être... »
Il parlait comme si elle n'avait rien dit, peut-être l'exaspérait-il déjà ? Par automatisme, en soufflant cette phrase, sa main se leva et avec une lenteur intense, il l'approcha de la joue de la dessinatrice dans le but de ne serait-ce que l'effleurer. Mais il s'arrêta à quelques millimètres de son but, se figea et soupira. Sans rien attendre, il lui saisit le poignet et la tira avec lui, décidant que finalement ça vaudrait mieux que de parler sans but puisqu'elle s'entêterait sûrement à lui tenir tête. Ji Hyuk ne savait pas où mais il la tira comme une enfant sur quelques mètres, à nouveau dans le bâtiment, s'arrêta et sans se retourner reprit la parole.
Ji Hyuk - « Tu dois sûrement me haïr... Mais je te demande juste un instant... Juste ça... Tu peux me hurler dessus, me taper dessus, me maudire, ce que tu voudras mais juste un instant, Min Hee. »
Il daigna quand même lui faire face et lui envoya son regard lourd encore.
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Dernière édition par Jung Kaname le Ven 8 Avr - 12:00, édité 5 fois |
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